Archive pour la catégorie 'Poeme'

- Pourquoi me juges tu ?
- Je suis comme je suis
- Regarde toi avant
- De juger.
- Pourquoi voir ma différence
- Tu es jaloux
- Et ça tu le sais
- Chaque essence est unique
- Ton miroir tu dois regarder
- Pourquoi voir ma liberté
- Tu as une famille
- Tu l’as trop cherché
- Profites en
- C’est si bon d’être aimé
- Pourquoi me juges tu ?
- Fais comme moi
- Vis intensément ton existence
- Tu n’auras rien à regretter
- A chaque âme sa beauté
- A chaque cœur son apparence
- A quoi bon chercher à juger
- Tu as toi aussi tes attraits
- Solédane


- La nuit tombe, l’envie revient
- Comme une panthère je cherche
- Je me faufile, je guette ma proie
- Réverbère au coin de la rue
- Le bar est ouvert
- Besoin d’un godet pour me calmer
- Le zinc est plein, les fauves sont là
- Plus qu’à choisir…
- Moi sur ma chaise haute, de cuir vêtue
- Bas résilles et cuissardes, je suis la reine
- du spectacle.
- Que font-ils là seuls, tous loin de leur famille
- Que cherchent ils?
- Moi je sais, confidences dans mes draps froissés.
- Homme d’affaires, travailleur, père de famille,
- Tu viens chercher ce que ta femme ne sait peut
- être pas te donner.
- Solution facile pour cacher ta lâcheté.
- Viens mon pigeon, viens roucouler
- Plonge dans mon dénudé et bois à ma santé
- Viens dans mes bras voyager.
- Ce soir pas de pitié, tu l’auras cherché
- je vais te plumer, c’est mon métier.
- Confidences de Calicia
- Solédane
- Nous pouvons être spontanés, souriants, aimants, complices, Je le sais, mais ….
- Qui sommes nous vraiment ?
- Derrière nos volets
- Nous pouvons être surprenants, attirants, détestables, décevants, Je le sais, mais….
- Qui sommes nous ?
- Nous pouvons être tendres, amants, marrants, confidents, Je le sais.
- Qui peux me le dire, vraiment…
- Car, je me surprends d’être parfois quelqu’un que je ne connais pas.
- Chaque passage dans une vie, fait de nous quelqu’un de différent.
- N’avez-vous jamais voulu vraiment savoir, dans les yeux de l’être aimé à quoi il pensait vraiment ?
- Si on le savait, on pourrait changer tellement de choses.
- Ne le croyez vous pas ?
-
- Je ne le crois pas, et c’est bien.
-
- C’est la seule chose que l’on ne peut pas nous voler
- Ce jardin où tout se bouscule parfois, mais où il est si bon d’y voyager..
- Ce voile tellement fort où vous pouvez dire oui et penser non sans la peur d’être sermonné.
-
- Ce refuge est à nous,
- Sans loi, aucun n’interdit, ce monde où tout est joie ou peine à nous d’y faire le tri.
- Paisible retraite tant de fois jalousée et convoitée.
- C’est à nous de décider, un jour peut être de le partager.
-
- Mais le feriez- vous vraiment ?
-
- Solédane


- Ce matin grand soleil,
- Je me suis habillée
- de mon plus beau sourire
- pour avancer dans la vie
- pas à pas, toujours plus loin.
- C’est le réveil de la nature
- J’ouvre grand les yeux pour ne
- rien rater.
- je me découvre à m’évader
- par tant de beauté.
- Il m’arrive de rêver à mon autre vie,
- au besoin irrésistible d’ouvrir mes
- désirs secrets et de les réaliser.
- Besoin de n’avoir rien raté pour
- ne pas regretter.
- Envie d’ouvrir chaque petit paquet
- Caché au fond de mon tiroir
- Et de les accomplir.
- C’est décidé je vais bouger,
- Je vais garder mon plus beau sourire
- Pouffer à l’image que me renvoie le miroir
- Car au delà des blessures
- Il y a l’envie de vivre,
- Cette envie si forte d’aider,
- d’aimer, de découvrir, crier, rire.
- Je vais la reprendre … et,
- redevenir le moi d’avant
- Car il est temps.
- Je vais courir pour rattraper le train
- de ma vie.
- Pour mordre à pleines dents ma destinée
- Rebâtir le présent, pour dans l’avenir y croire…
Solédane

- Seule dans mon univers moi petite rainette,
- Rêvais chaque jour de vivre une grande passion
- l’ivresse d’être une femme.
- Mais un jour…
- Sur mon toit, un matin une fée s’est posée.
- Le minois dur et du doigt m’a pointé
- Prostrée j’ai voulu savoir ce qu’elle avait à me reprocher
- Moi petite grenouille affolée ….
- Je m’appelle Désir me dit-elle et toi comment t’appelles tu ?
- Moi heuuu … c’est… je n’ai pas de prénom …
- Hé roussette j’ai des questions à te poser.
- Je ne voulais pas la contrarier et je lui dis
- Bon … Ok
- Si tu étais un animal, tu serais ?
- Hé bien moi je serais serpent bien sûr
- Et Désir me dit.. ha bon ?…
- Si tu étais un fruit, tu serais ?
- Une orange trop cool…. croaaak
- Si tu étais une couleur, tu serais ?
- La couleur nacre sans hésitation…
- Et elle me dit….. ok….
- Si tu étais un des quatre éléments tu serais
- Hé bien… franchement, je suis fatiguée d’avoir
- les pieds mouillés dans ma mare,
- je serais donc l’air.
- Si tu étais un organe, tu serais ?
- Hé bien moi je serais la langue
- et elle me dit…… hum
- Si tu étais un paysage, tu serais ?
- Ben voyons, où veut-elle en venir avec toutes ses questions,
- Sans hésitation j’ai répondu, l’été
- Si tu étais une pierre, tu serais ?
- Eclat, beauté je dirais
- Le diamant.
- Si tu étais une boisson tu serais ?
- Pour son odeur, sa force, sa robe
- j’ai répondu espresso
- Bravo, tu as gagné
- De chaque réponse donnée, femme je t’ai crée
- Et dans un petit coin de ton cœur
- Petite grenouille tu ne
- Seras oubliée
- Dans ses mains après elle déchira la première lettre
- des mots donnés
- Pour en faire un cocktail enchanté
- et sur le toit, les as mélangés
- Un prénom unique elle venait de créer
- Solédane

- Et si demain n’existait plus.
- Question troublante….
- Celle qui dérange
- Et pourtant
- Tellement présente
- A côté de nous.
- Oui toi,
- C’est à toi que je demande,
- Ce que tu ferais
- Si demain n’existait plus.
- Toi dans ton confort douillet
- Où rien ne te manque
- Qui n’a qu’une chose a penser
- tes prochaines festivités.
- Et toi,
- Qui a tout réussi
- Sur une stalle tu es placé
- Pour prouver a tous
- Ton salaire gagné.
- Ou toi,
- Famille aimante,
- Entouré d’enfants tant désirés
- Travaillant chaque jour pour
- les préserver.
- Toi ou toi et toi et enfin toi ……
- Que ferais-tu ?
- Si on te disait demain n’existera plus.
Solédane 