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Archive pour le 6 juin, 2007

- Quand j’étais chiot, je t’amusais avec mes cabrioles, je te faisais rire.
- Tu m’appelais ton bébé malgré plusieurs chaussures grignotées,
- Sans oublier quelques coussins déchiquetés.
- Je suis vite devenu ton meilleur ami.
- Chaque fois que je faisais une bêtise, tu agitais ton doigt en me demandant
- Comment as tu pu ?
- Je me souviens des nuits près de toi, la vie ne pouvait pas être meilleure.
- Mais peu à peu, tu passais plus de temps au travail, j’étais patient
- et te faisais la fête quand tu rentrais.
- J’étais heureux parce que tu étais heureux.
- Avec tes bébés, j’ai partagé tes joies, seulement tu avais peur que je leur
- fasse mal.
- J’étais puni et renvoyé dans ma niche, comme j’aurais voulu les aimer !
- Je suis devenu leur ami, ils mettaient leurs doigts dans mes yeux, fouillaient mes oreilles.
- J’adorais tout d’eux et les aurais défendu au prix de ma vie. A ces moments là, c’était rare que tu me caresses encore.
- Je n’étais plus ton bébé mais j’étais devenu « un chien »
- Tu commençais à regretter l’argent dépensé pour moi, les poils que je laissais,
- ma vivacité et mes aboiements.
- Puis tu as parlé de vacances
- J’étais heureux quand tu m’as mis dans la voiture, je partais aussi,
- jusqu’au moment où nous sommes arrivés au refuge.
- ça sentait les chiens, les chats, la peur, le désespoir.
- Tu as remplis les papiers, tu m’as tapoté gentiment la tête en guise d’adieu,
- En prenant bien soin de ne pas me regarder dans les yeux.
- Je me suis inquiété de la leçon que tu venais de donner sur l’amitié, la loyauté, l’amour, les responsabilités et le respect de la vie.
- Ici ils me nourrissent bien, je n’ai pas faim, dés que quelqu’un passe je lève la tête
- dans l’espoir de te voir… j’ai fini par ne plus y croire.
- Je me suis retiré dans un coin de ma cage et j’ai attendu.
- Et puis… j’ai entendu ces pas quand il est venu me chercher, mon cœur battait très fort,
- Il a mis un garrot autour de ma patte, une larme coulait sur sa joue, j’ai léché sa main …
- J’ai ressenti la piqûre et le liquide froid, il m’a dit « je suis désolé »
- Il m’a câliné et expliqué que j’allais dans un endroit meilleur…
- Et dans un dernier souffle en remuant la queue j’ai chuchoté « comment as tu pu ? »
- c’est à toi mon maître adoré que je pensais, je penserai à toi et je t’attendrai toujours…
- Bientôt les vacances … SVP…
- Ne les abandonnez pas, ils vous apportent tellement… amitié, loyauté, amour …
- Partie du texte existant, modifié par solédane pour les vacances …
- Le meilleur ami de l’homme